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Petits Patrimoines Nous vous proposons de découvrir des sculptures, des productions artistiques, des paysages modifiés par la main de l'homme, des lieux de vie qui témoignent de notre passé et qui méritent, à nos yeux, d'être préservés, admirés et transmis.

paris

Immeuble aux chardons

Dominique et Julien
Immeuble aux chardons
Immeuble aux chardons

C'est au coin de la rue Eugène Manuel et de la rue Claude Chahu, au milieu d’un quartier de style architectural très sage, que l'on trouve cet immeuble Art Nouveau surprenant par son exubérante décoration entièrement dédiée au chardon sous toutes ses formes. L’architecte de cet immeuble est Charles Klein et les grès flammés qui font tout le charme de la façade sont signés Emile Müller. La belle ferronnerie réalisée par Dondelinger mérite également le coup d’œil. Métro Passy

Le tabac - R. Letourneur

Julien et Dominique
Le tabac - R. Letourneur
Le tabac - R. Letourneur

René Letourneur est l’auteur des bas reliefs ornant l’entrée de l’immeuble occupant l’angle du quai d’Orsay et de la rue Jean Nicot. Cet immeuble d’habitation de style Art Déco a été construit en 1935 par l'architecte André Leconte. Il se situe non loin de l'emplacement de l'ancienne usine de la Seita. Les deux bas-reliefs de R. Letourneur se fondant dans la façade revêtue de travertin romain représentent le Tabac, côté rue Jean Nicot, et une allégorie de la Seine, côté quai d’Orsay. Immeuble 67 quai d'Orsay et 2 rue Jean-Nicot

Siège du Crédit lyonnais

Julien
Siège du Crédit lyonnais
Siège du Crédit lyonnais

Situé dans le quadrilatère formé par le boulevard des Italiens, la rue de Gramont, la rue du Quatre-Septembre et la rue de Choiseul dans le 2e arrondissement de Paris, cet immeuble a été construit de 1876 à 1883 dans le style haussmannien et des expositions universelles par l'architecte William Bouwens van der Boijen. Une belle verrière éclaire un grand escalier à double révolution qui permet, comme au château de Chambord dont il s'inspire, à deux populations d'emprunter le même escalier sans se rencontrer : une volée (à double balustrade) était empruntée par la direction, et l'autre (à simple...

Manufacture des Gobelins

Julien
Manufacture des Gobelins
Manufacture des Gobelins

En 1602, Henri IV loue ici pour ses tapissiers flamands des ateliers qui s’étendent jusqu’aux rives de la Bièvre où travaillent depuis un siècle et demi les teinturiers Gobelin. Colbert décide en 1662 d’y fonder la « Manufacture royale des meubles de la Couronne ». Les tapisseries de ces ateliers sont mondialement célèbres, des plus anciennes de Rubens (1622) aux compositions du Directeur de la Manufacture sous Colbert, Charles Le Brun, et d’autres peintres des XVIIe et XVIIe siècles : Mignard, les Coypel, Desportes, Jouvenet, De Troy, Oudry… Au XIXe siècle, les travaux du chimiste Chevreul permettent...

Palais de la femme

Julien
Palais de la femme
Palais de la femme

Le Palais de la femme est situé au 94 rue de Charonne, à l'intersection entre la rue de Charonne et la rue Faidherbe. Propriété de l'Armée du salut, il accueille des femmes en grande difficulté pour leur permettre de s'abriter et de se rétablir. Il a été édifié en 1910 par Labussière et Longerey pour la fondation "Groupe des Maisons Ouvrières".

La Mauritanienne - A. Quinquaud

Dominique
La Mauritanienne - A. Quinquaud
La Mauritanienne - A. Quinquaud

La Mauritanienne, également appelée « femme maure », est une des statues qui entourent le miroir d’eau du palais de Tokyo. Elle a été réalisée en 1937 à l’occasion de l’Exposition Internationale des Arts et Techniques par Anna Quinquaud, une des rares femmes sculpteur devenue célèbre de cette période. Anna Quinquaud (1890-1984) a commencé à sculpter très jeune, suivant l’exemple de sa mère Thérèse Caillaud qui fut une élève de Rodin. Après avoir obtenu le Premier second Grand Prix de Rome en 1924, elle préféra un voyage sur le continent africain au séjour à la Villa Médicis. Pendant un an, elle...

Edicule Guimard

Dominique
Edicule Guimard
Edicule Guimard

Cet édicule situé à la station Porte Dauphine (ligne 2) a été conçu en 1900 par Hector Guimard pour la Compagnie Générale du Métropolitain de Paris. C’est l’un des derniers encore en place à Paris avec celui de la station « Abbesses ». Les édicules du même modèle que l’on trouvait autrefois aux stations Porte Maillot, Nation et Porte de Vincennes ont tous été détruits.

Plénitude

Dominique
Plénitude
Plénitude

Placée devant un hôtel de luxe dans le quartier des anciens entrepôts de Bercy, « Plénitude » est une sculpture en marbre de Carrare réalisée par Florence de Ponthaud-Neyrat en 2000. Cette femme assise en tailleur qui semble se mirer dans l’eau donne naissance à de jolis reflets sur l’eau et les parois vitrées qui l’entourent. 1 rue de Libourne

Méditation

Dominique
Méditation
Méditation

A l’occasion des 400 ans de la Pitié-Salpêtrière, 3 sculptures de Roger Vène ont pris place dans le Parc de la Hauteur. Ce sculpteur contemporain fut notamment l'élève des sculpteurs Georges Nadal et Charles Correia (auteur de la statue de La Fontaine au jardin du Ranelagh). Ma préfèrence va à cette belle sculpture représentant un homme en méditation qui trouve naturellement sa place dans le parc. Hôpital Pitié-Salpétrière, 47 bd de l’hôpital. Parc accessible 7 jours sur 7.

R. Quillivic à Paris

Dominique
R. Quillivic à Paris
R. Quillivic à Paris

L’atelier parisien de René Quillivic René Quillivic (1879-1969), sculpteur et céramiste originaire de Plouhinec, avait installé son atelier parisien boulevard de Montmorency, le long de l’ancienne ligne du petit train « Auteuil-Pont-Cardinet ». Le bâtiment fut construit en béton en 1925 par l'architecte Pierre Patout. L’inspiration de René Quillivic est issue essentiellement de sa Bretagne natale ; il s’est illustré dans la réalisation de sobres et émouvants monuments aux morts (Fouesnant, Scaër, Plouhinec, Pont-Croix, Sein) mais son œuvre est également marquée par sa collaboration avec les faïenceries...

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