Petits PatrimoinesNous vous proposons de découvrir des sculptures, des productions artistiques, des paysages modifiés par la main de l'homme, des lieux de vie qui témoignent de notre passé et qui méritent, à nos yeux, d'être préservés, admirés et transmis.
Construit de 1953 à 1958 sur l'emplacement de la précédente, détruite en 1944, cet édifice est l'oeuvre des architectes Yves Michel, Jean Lecaille et Jacques Lechat. Le mur de façade, le flanc gauche et l'abside sont en pierre jaune de Logonna-Daoulas, le flanc droit et le clocher en béton armé. Le choeur s'élève à 5,50 mètres au-dessus de faîtage du toit pour former une sorte de baldaquin au-dessus de l'autel. Le sanctuaire est flanqué sur la droite de la chapelle de Saint sacrement. Les baies, hautes de 15,50 mètres sont garnis de vitraux dus à Maurice Rocher. La grande verrière du choeur, consacrée...
Ce monument se trouve sur le sentier côtier (GR34) qui mène du phare d'Eckmülh à St Pierre au port de Kerity-Penmarc'h. Il suffit de jeter un coup d'œil à la côte pour imaginer le nombre de naufrages qui ont pu se produire dans les parages. Seul le nom de la fonderie (Le Floch, 1998) apparaît clairement sur la sculpture, celui du sculpteur mériterait d'être connu.
"Aux marins courageux, nos pensées à jamais"
A la pointe de Penmarc'h se dresse un grand phare entièrement construit en granite de Kersanton le phare d'Eckmühl. Ce phare d’une hauteur de 65 mètres a été conçu pour remplacer l’ancien phare à pétrole de hauteur insuffisante. Son financement a été assuré par le don testamentaire de Mme Adélaïde Louise Davout, marquise de Blocqueville. La marquise de Blocqueville était la fille du maréchal d’empire Louis-Nicolas Davout, prince d'Eckmühl, et son souhait était que le phare porte ce nom pour honorer sa mémoire. « Les larmes versées par la fatalité des guerres, que je redoute et déteste plus que...
Outre sa statuaire et son clocher, la chapelle de Lambader se distingue par son exceptionnel jubé au décor Renaissance qualifié de « dentelle de bois ». Il sépare le chœur de la nef de la chapelle, distinguant ainsi l’espace réservé au clergé et celui attribué aux fidèles. Ce jubé daterait du dernier quart du XVe ou du début du XVIe siècle, il a été entièrement démonté et restauré en 1877 et a perdu toute polychromie. L’élément le plus remarquable est son escalier à vis menant à la tribune. Les statues de bois sont récentes et contemporaines, elles ont été réalisées par Denis Derrien, sculpteur...
Chapelle Saint-Michel de Brasparts C’est au sommet du mont Saint Michel, à 381 m d’altitude, qu’a été construite en 1672 la chapelle de Saint-Michel de Brasparts, dite aussi chapelle de la Motte-Cronon le seigneur de Kermabon. Ruinée à la Révolution, elle fut reconstruite au XIXe siècle. L’architecture en est très simple, un plan rectangulaire avec chevet à pans coupés, l’intérieur est vide. C’est surtout le point de vue qui embrasse l’ensemble des Monts d’Arrée, le lac de Brennilis et permet par beau temps d’apercevoir le fond de la rade de Brest qui justifie cette ascension qui peut se faire...
Culminant à près de 400 mètres d’altitude, les monts d’Arrée n’ont rien à envier aux paysages d’Irlande et d’Ecosse. On y retrouve tous les éléments constituant la magie et le mystère des légendes bretonnes : les crêtes rocheuses, les landes couvertes de bruyères et d’ajoncs, les ruisseaux, les lacs et les bois. Que ce soit sur le chemin des crêtes ou le long du Yeun Elez près du lac de Brennilis, on n’y croise guère que troupeaux isolés, marcheurs et cavaliers. Les vues présentées ici ont été prises de la montagne Saint-Michel de Brasparts.
Jean Bourhis est né le 22 juillet 1888 à Bannalec dans le Finistère. Après s’être rapidement désintéressé des études notariales il se passionne pour l’aviation et obtient en 1913 son brevet de pilote (n° 1297) sur un avion Blériot. Il construit alors son avion, participe à de nombreux meetings aériens et devient pilote d’essai chez Blériot. Parallèlement, il effectue son premier vol en parachute en février 1914 et réitère ses sauts avec succès, jusqu’à faire partie d’une équipe de démonstration qui se produit en France et à l’étranger. Blessé lors d’un saut en Autriche, il reprend son travail de...
Mise au tombeau - Lampaul-Guimiliau Antoine Chavagnac a réalisé en 1676 cette saisissante mise au tombeau. Originaire de Clermont-Ferrand, maître sculpteur du Roi, il travaillait alors pour la Marine à Brest où il réalisa les figures de proue des vaisseaux de Louis XIV comme l’Admirable et le Souverain. Il signe ici « Anthoine fecit » sur le linceul du Christ. Cette oeuvre réalisée en pierre de tuffeau polychrome est impressionnante par son réalisme et les expressions des protagonistes. Elle se trouve à l’intérieur de l’église.
De gauche à droite autour du Christ : Joseph d'Arimathie, Salomé, Marie...
Le bâtiment actuel de la gare de Brest a été commandé en 1936 à l’architecte Urbain Cassan pour répondre aux nouvelles exigences du trafic ferroviaire. Cet ancien élève de Le Corbusier a choisi un style Art Déco pour ce bâtiment comportant un hémicycle à auvent continu et un campanile sur lequel figure une sculpture en granite rose de Lucien Brasseur (1878-1960) dont il ne reste maintenant que la partie inférieure. Le grand hall est décoré de peintures murales d’André Coupé illustrant les monuments de la ville
Monument des filles de la mer Le monument dédié aux filles de la mer a été réalisé par le sculpteur François Bazin en 1935. Il met en scène deux femmes bretonnes, l’une en costume de Sein, l’autre de Ouessant, semblant attendre au pied d’un menhir le retour des hommes partis en mer. Leur attitude et leur expression les rapprochent beaucoup des monuments réalisés par René Quillivic à la même époque. François Bazin est également l’auteur de l’hommage aux Bigoudens à Pont-L’abbé et du monument de la pointe de Pen-Hir sur la presqu’île de Crozon. Près du pont Firmin, rue Jacques Cartier, Quimper.