Petits PatrimoinesNous vous proposons de découvrir des sculptures, des productions artistiques, des paysages modifiés par la main de l'homme, des lieux de vie qui témoignent de notre passé et qui méritent, à nos yeux, d'être préservés, admirés et transmis.
Le Combat du centaure, groupe en marbre (1888-1900) visible aux heures d'ouverture dans la cour intérieure de la Mairie du 6ème arrondissement de Paris, est considéré comme le chef-d'œuvre de Gustave Adolphe Désiré Crauk. Le personnage du Lapithe aurait été modelé d'après le culturiste Eugen Sandow qui utilisait pour s'entrainer des appareillages comportant des lanières de caoutchouc auxquelles on donnera son nom.
Monochrome for Paris, œuvre de l'américaine Nancy Rubins constituée de 60 bateaux en aluminium, se dresse sur la pelouse centrale de l'esplanade Pierre Vidal-Naquet dans le 13ème arrondissement de Paris.
Cheval des Lumières rend hommage à Marc-René de Voyer de Paulmy d’Argenson, marquis de Voyer (1722-1782), directeur des haras du roi Louis XV de 1752 à 1763. Cette œuvre a trouvé place devant le château d'Asnières-sur-Seine que le marquis avait fait bâtir sur son domaine qui comprenait alors les haras du royaume. Quant à la production artistique du sculpteur Arnaud Kasper, je vous invite à la découvrir ici : http://www.kasper.fr/
Ce monument aux morts réalisé en 1961 a pris la place du monument aux morts de la première guerre mondiale détruit par les allemands pour y installer une batterie anti-aérienne. Cette sculpture représentant un guerrier à genoux avec un glaive brisé est l’œuvre d’André Deluol. Plus d’informations sur le sculpteur sont disponibles ici. La Seyne-sur-Mer, au bout du quai Hoche.
Cette sculpture de bronze de Frédéric Jager a été acquise grâce à souscription publique lancée par les Amis du Château de Maisons avec le soutien de la ville de Maisons-Laffitte. Avant d’être placée face au pont d’entrée de la ville, devant le château, Chaconne était exposé dans les jardins de la vieille église. Ce cheval symbole de la ville n’est pas la seule sculpture équestre de Maisons-Laffitte qui expose aussi le cheval Dollar de Rouillard près de l’hippodrome et les chevaux d’Idel Ianchelevici sur une place portant son nom.
Le palais de Tokyo a été réalisé en 1937 à l’occasion de l’Exposition internationale des Arts et Techniques, comme son proche voisin le palais de Chaillot. On le doit aux architectes Aubert, Dastugue, Dondel et Viard. Le style très épuré du bâtiment construit autour d’un miroir d’eau met en valeur les sculptures et les bas reliefs qui le décorent. Les immenses bas reliefs qui ornent la façade sur Seine sont l’œuvre d’Alfred Janniot (1889-1869). Deux groupes allégoriques encadrent le grand escalier au dessus duquel trône la statue de Bourdelle « la France ». Le groupe de gauche a pour thème la «...
"La muse de Thomas Corneille" par Paul Belmondo Frère cadet de Pierre Corneille qui l’avait entraîné vers la littérature et à qui il succéda à l’Académie Français, Thomas Corneille fut un auteur dramatique reconnu dont la notoriété a depuis été éclipsée par celle de son aîné. Paul Belmondo(1898-1982) lui rend hommage par cette belle figure intitulée « la muse de Thomas Corneille ». Le sculpteur Paul Belmondo connaissait bien la ville de Barentin puisqu’il était l’ami d’André Marie, le maire qui a voulu donner à sa ville sa vocation de « musée dans la rue ». La sculpture est visible à l’entrée du...
L'intérieur de l’hôtel de ville de Boulogne-Billancourt abrite des œuvres remarquables. Une toile de 6m50 sur 8m67, réalisée en 1987-1988 par Olivier Debré, éclaire la montée des escaliers qui conduisent aux salons d’honneur dont les plafonds laqués noir s’ornent depuis 1983 de calligraphies or signés Georges Mathieu et les murs d’une reproduction de la frise de la danse de Joseph Bernard. Hôtel de ville de Boulogne-Billancourt, 26 avenue André-Morizet
Toile d'Olivier Debré
Toile d'Olivier Debré
calligraphies de Georges Mathieu
Frise de la danse de Joseph Bernard
Frise de la danse de Joseph Bernard
Frise...
On ne lit qu’une seule inscription sur cette tombe « A mon ami Jean-Jacques, un oiseau qui s'est envolé trop tôt, Niki ». Niki c’est bien sûr la sculptrice Niki de Saint Phalle (1930-2002) qui a réalisé cet oiseau de métal, de miroirs et de mosaïques en 1998. Mais qui était Jean-Jacques ? Repose-t-il ici ? Autant d’interrogations qui s’ajoutent au merveilleux de cette sculpture. Cimetière du Montparnasse, 18e division
En 1910, le sculpteur François-Raoul Larche (1860- 1912) compose la fontaine au miroir d’eau qui se trouve près du Grand Palais, square Jean Perrin. Trois groupes d’adolescentes et d’enfants en marbre blanc se mirent dans l’eau du bassin avec bonheur. Un groupe représente la Seine et ses affluents, un second la Marne, l’Oise et le Morin et le dernier l’Yonne, l’Armançon et la Cure. François-Raoul Larche obtint la médaille d’honneur du salon de 1910 avec cette œuvre destinée à la place du Carrousel.