Petits PatrimoinesNous vous proposons de découvrir des sculptures, des productions artistiques, des paysages modifiés par la main de l'homme, des lieux de vie qui témoignent de notre passé et qui méritent, à nos yeux, d'être préservés, admirés et transmis.
Malgré les destructions massives subies par la ville du Havre lors des bombardements de 1944, on trouve encore quelques très belles réalisations de style Art Nouveau et Art Déco, à la fois en centre ville et sur le front de mer. C’est le cas de cet immeuble Art Nouveau réalisé en 1904 par l’architecte havrais William Cargill pour l’entrepreneur de peinture en bâtiment Charles Braque, le père du peintre Georges Braque. La façade de briques polychrome est relativement sobre à l’exception de sa belle porte entrée qui ne peut manquer d’évoquer par sa forme et les deux colonnettes qui l’encadrent, celle...
Hector Guimard a réalisé entre 1909 et 1911 un ensemble d’immeubles d’habitation sur des terrains situés entre la rue La Fontaine et la rue Gros. C’est ainsi qu’une nouvelle voie a été créée, la rue Moderne (devenue plus tard rue Agar) et que se sont élevés les immeubles des 8, 10 rue Agar et 17, 19 et 21 rue La Fontaine. Certains de ces immeubles comportaient des locaux à usage commercial au rez-de-chaussée. L’un d’eux, au 17 rue La Fontaine, était le café-bar Antoine. C’est la seule des enseignes installées en 1911 qui n’a pas été modifiée et a gardé sa vocation initiale, les autres magasins...
Allégories du Commerce et de l’Agriculture, par Aimé-Jules Dalou Jules Dalou (1838-1902) n’aimait pas cette œuvre de jeunesse qui lui avait été commandée par l’architecte Manguin. Ce dernier venait alors de faire travailler Dalou pour l’hôtel de la Païva sur les Champs-Elysées à un moment où le jeune sculpteur, persuadé qu’il ne pourrait vivre de son art y avait pratiquement renoncé. La seule consigne donnée par l’architecte était ici de donner le style « Renaissance » qu’il affectionnait aux 2 sculptures encadrant l’entrée de l’immeuble et il avait laissé au sculpteur toute liberté de composition...
La fontaine monumentale Agam est située au centre de l'Esplanade de La Défense, dans le prolongement de l'axe historique de Paris. Achevée en 1977, elle se compose d’un bassin de 26m sur 86 et d’un déversoir en mosaïque d’émaux de 86 tons tous différents fabriqués à Venise ! Pour l’animer, 66 jets d’eau atteignent jusqu’à 15 mètres de haut. Moins connu que Vasarely ou Soto, Agam n'en est pas moins LA figure incontournable de l'art cinétique français. Yaacov Agam est né en 1928 dans ce qui deviendra plus tard Israël. Il vit et travaille en France depuis 1950.
En 1699, après la paix de Rysswick, Louis XIV décida de compléter la statuaire du parc de Marly d’œuvres monumentales. Au dessus de l’Abreuvoir on plaça en 1702 deux groupes de Coysevox, « Mercure », messager des dieux, et « La Renommée », symbole de la gloire royale. Pégase, monté par Mercure, entouré des symboles de l’Architecture et de la Paix, piétine des trophées militaires, tandis que La Renommée soufflant dans une trompette signale au monde les victoires du Roi-Soleil. Cet ensemble fut retiré de Marly sous la Régence pour orner l’entrée du jardin des Tuileries, résidence du jeune Louis XV....
Enrichi par le succès des Trois Mousquetaires, Alexandre Dumas décide, en 1844, de faire construire la maison de ses rêves. Séduit par les paysages du bord de Seine, alors qu'il séjourne à Saint-Germain-en-Laye, Alexandre Dumas acquiert un terrain situé sur les coteaux de Port Marly. Enfin, le 25 juillet 1847, après deux années de travaux, Alexandre Dumas inaugure le domaine, en présence de 600 invités qui se pressent dans le parc, admirant le château Renaissance et le pavillon gothique, les cascades, les rocailles et jeux d'eau. Créée en 1971 par Alain Decaux pour sauver le château de Monte-Cristo...
Ermitage royal créé à partir de 1678, pour Louis XIV, sur les dessins de Jules Hardouin-Mansart, le domaine de Marly est l’une des plus admirables compositions architecturales et paysagères de son époque. Après une longue période d’abandon, allant de 1795 (vente du domaine) au début du vingtième siècle, le domaine ne présentait plus que ses grands tracés et quelques vestiges. Parmi ceux-ci, l’abreuvoir constitue le seul élément conservé dans son intégralité qui nous soit parvenu. Il a fait l’objet, en 2006, d’une restauration partielle qui concerne le mur de soutènement du bassin supérieur, y compris...
En 704, sur les coteaux d’Aupec, fief de l’abbaye de Saint-Wandrille, un vignoble réputé fait les délices de la région. En 1935, ont lieu les dernières vendanges et la derrière fête des vignerons au pied de la terrasse de Le Nôtre. En 2000, Saint-Germain-en-Laye et le Pecq-sur-Seine renouent avec la tradition, soutenues par le lycée agricole et horticole. 1900 pieds de vignes, issus d’un cépage Pinot noir sont plantés sur 2000 m2 dans le respect de la perspective imaginée par Le Nôtre.
Jean Bourhis est né le 22 juillet 1888 à Bannalec dans le Finistère. Après s’être rapidement désintéressé des études notariales il se passionne pour l’aviation et obtient en 1913 son brevet de pilote (n° 1297) sur un avion Blériot. Il construit alors son avion, participe à de nombreux meetings aériens et devient pilote d’essai chez Blériot. Parallèlement, il effectue son premier vol en parachute en février 1914 et réitère ses sauts avec succès, jusqu’à faire partie d’une équipe de démonstration qui se produit en France et à l’étranger. Blessé lors d’un saut en Autriche, il reprend son travail de...
Ce lavoir du XIXe siècle alimenté par le vallat Daumas n’a bien sûr plus sa fonction d’origine mais il a été joliment restauré en l’intégrant dans les jardins Jean-Cavet auxquels il donne un peu de fraîcheur