Petits PatrimoinesNous vous proposons de découvrir des sculptures, des productions artistiques, des paysages modifiés par la main de l'homme, des lieux de vie qui témoignent de notre passé et qui méritent, à nos yeux, d'être préservés, admirés et transmis.
Sur le fronton de l’immeuble qui s’élève au 39 rue des Francs-Bourgeois dans le quatrième arrondissement de Paris, l’inscription "Fonderie d'or et d'argent, traitement des cendres, essais et analyses" intrigue le passant. Derrière cette façade qui s’harmonise avec ses voisines, les journées du patrimoine 2011 permettaient de découvrir pour la première fois des installations industrielles insoupçonnables. De 1859 jusqu’en 2004, les bijoutiers et orfèvres, nombreux autrefois dans le quartier, confiaient à la « Société des Cendres » les résidus de leur création afin d’en récupérer l’or et l’argent....
Chapelle Saint-Michel de Brasparts C’est au sommet du mont Saint Michel, à 381 m d’altitude, qu’a été construite en 1672 la chapelle de Saint-Michel de Brasparts, dite aussi chapelle de la Motte-Cronon le seigneur de Kermabon. Ruinée à la Révolution, elle fut reconstruite au XIXe siècle. L’architecture en est très simple, un plan rectangulaire avec chevet à pans coupés, l’intérieur est vide. C’est surtout le point de vue qui embrasse l’ensemble des Monts d’Arrée, le lac de Brennilis et permet par beau temps d’apercevoir le fond de la rade de Brest qui justifie cette ascension qui peut se faire...
Culminant à près de 400 mètres d’altitude, les monts d’Arrée n’ont rien à envier aux paysages d’Irlande et d’Ecosse. On y retrouve tous les éléments constituant la magie et le mystère des légendes bretonnes : les crêtes rocheuses, les landes couvertes de bruyères et d’ajoncs, les ruisseaux, les lacs et les bois. Que ce soit sur le chemin des crêtes ou le long du Yeun Elez près du lac de Brennilis, on n’y croise guère que troupeaux isolés, marcheurs et cavaliers. Les vues présentées ici ont été prises de la montagne Saint-Michel de Brasparts.
Au cœur de la vieille ville, le cours Lafayette, lieu de rencontre et de marché, offre le visage le plus pittoresque de Toulon. En le remontant, vous découvrirez sur votre gauche, cette place où trône une fontaine encadrée d’oliviers centenaires et où une plaque célèbre les enfants du quartier tombés au champ d’honneur.
Le marquis de Sade séjourna au château de Lacoste de 1769 à 1772 puis s’y réfugia à deux reprises. L'édifice comptait alors 42 pièces, une salle de théâtre et une chapelle. Pillé à la révolution, il sera démoli en 1816. Résidence secondaire de Pierre Cardin depuis 2001, il devient un lieu de spectacles et d’expositions. Deux œuvres d’Alexandre Bourganov ont élu domicile sur le parvis du château : "Welcome" et "le Marquis de Sade".
Monument aux morts de Billancourt Ce monument aux morts de la guerre de 1914 1918 a été inauguré en 1924. Il a été commandé au sculpteur boulonnais Paul Landowski pour figurer dans le « nouveau » cimetière de Billancourt ouvert en 1889. Sous l’inscription « A ceux qui sont morts pour nous, la ville de Boulogne sur Seine pleure deux mille neuf cent quatre-vingt seize de ses enfants. », figurent une femme et son enfant dans une attitude d’attente sans espoir. Une frise au dessus d’eux représente des soldats combattant au milieu des blessés et des morts. Cimetière de Billancourt, 48 avenue Pierre...
Construit sur l’emplacement de la maison-atelier qu’occupait l’artiste, le musée-jardin Paul Landowski présente un fonds représentatif de son oeuvre. Après l’obtention du Grand prix de Rome de sculpture en 1900, Paul Landowski s’est installé à Boulogne-sur-Seine où il a vécu et travaillé jusqu’à sa mort en 1961.
Temple-de-l'Homme
Temple-de-l'Homme (détail)
Cantique-des-cantiques
Hymne-à-l'aurore
A l’origine, c’était une porte de ville fortifiée, ouverte dans l’enceinte médiévale. Flanquée de deux tourelles crénelées, elle était percée de deux baies, l’une pour les chariots, l’autre pour les piétons. En 1478, on la surmonta d’un campanile abritant la cloche de l’horloge et en 1746, on modifia complètement sa partie supérieure pour faire place à la construction actuelle en forme de cartel Louis XV.
Haut de 15,53 mètres et comportant 104 marches, l'escalier de la gare de Marseille Saint-Charles est entrecoupé de 7 paliers. Sur les rambardes des 3 derniers paliers se trouvent 6 petits groupes en bronze sculptés par Henri Raybaud représentant les produits de la Provence. Se succèdent ainsi sur la rambarde gauche : la moisson, les fruits et la pêche, et sur celle de droite : les vendanges, les fleurs et la chasse.
La chasse
La moisson
La pèche
Les fleurs
Les fruits
Les vendanges
Terminé pour la seconde exposition coloniale, en 1922, l’escalier monumental de la gare de Marseille-Saint-Charles est orné de sculptures qui évoquent l’histoire de la ville. Au niveau de la gare, de chaque côté de l’escalier, deux groupes sculptées par Ary Bitter vous accueillent représentant chacune le lion et l’enfant. Une banderole annonce « le soleil et la mer » sur la statue de gauche, et « le monde est l’énergie » sur celle de droite. Le quatrième palier est encadré de deux pylônes dont la partie sud s’orne d’une allégorie féminine réalisée par Auguste Carli. Celle de gauche symbolise la...